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Le chant des Marais

 

Le "chant des Marais" a été écrit le 27 août 1933 au camp de concentration de Börgermoor par Johann Esser. Le camp de Börgermoor était un camp de concentration nazi. La photo ci-dessous représente le camp de Börgemoor.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographie de Johann Esser:
 

 

Né en 10 avril 1896 de nationalité allemande, il grandit dans un orphelinat. Il a travaillé après ses études comme tisserand pendant le Première Guerre mondiale et a été enrôlé comme fantassin . Il a également travaillé comme mineur dans la région de rhénan Basse. Il devint un poète syndicaliste.

Le chant de Marais est bien relié à notre sujet "résister par l'art et la littérature" car il a été chanté par les déportés des camps nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Il  dénonce le travail forcé et dur qu'ils devaient effectuer.

Le chant  dit qu'ils sont "entourés de murs de fer" et qu'ils vivent dans des conditions de vie horribles: "il  nous semble vivre en cage". En revanche, le chant évoque l'espoir de revoir enfin la liberté dans le début du dernier refrain: "Oh, terre enfin libre". Ce chant était bien connu des prisonniers des camps car des déportés ont réussi à le transmettre d'un camp à un autre lors des transferts de déportés.

Le chant était souvent chanté par les prisonniers lorsqu'ils travaillaient, où le soir au moment de dormir. Le chant a actuellement deux versions différentes, une de 1946 et une actuelle.

Il était membre d'un syndicat et a rejoint le KPD (Kommunistische Partei Deutschlands), c'est le parti communiste allemand à cette période. En 1933 il a été accusé de trahison et a été déporté au camp de Börgermoor. Il écrit avec la collaboration de Wolfgang Langhoff la chanson « Moorsoldaten » ou autrement dit le  « chant de Börgermoor ». En français, cela donne : « le chant des déportés ». Quand la Seconde Guerre mondiale prit fin, à la libération des camps en 1945, il repris de nouveau son activité de syndicaliste, et continua à publier des poèmes dans les journaux. Il meurt en 1971 à Moers.
 

Martin Moyon, 3°1

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