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Etty Hillesum «une vie bouleversée»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etty Hillesum, est née en 1914 à Middelburg en Zélande, au sud des Pays-Bas.

Elle commence un journal intime à partir du 9 mars 1941 en pleine guerre alors que les Pays-Bas sont occupés. Pas de chance pour Etty, elle est issue d'une famille juive. Elle part faire ses études de droit à Amsterdam.

Dans ce journal, elle nous communique ses journées, ses pensées, ses rencontres etc. Etty est une jeune fille brillante et son style est riche. Ecrire est pour elle une façon d'exister.

On apprend et remarque au fil du texte que Etty est une fille avec des problèmes psychiques (comme sa soeur Misha). Elle est extrêmement bipolaire et peut changer d'humeur à chaque instant. Elle cherche au fil des jours à comprendre l'humain (qu'elle aime par dessus tout), comme elle-même qui est en déséquilibre total (dû à la guerre je pense). De ce fait, elle va très souvent chez le psy S. (Julius Spier) qu'elle considère au fil du temps comme «son ami du cœur». Elle a de très bonnes relations avec lui et commence même à l'aimer.

Mais Etty est ravagée par la guerre. Elle utilise des métaphores pour adoucir en quelque sorte les événements: «tout ce que ces créatures terrestres s'infligent les unes aux autres en ces temps déchaînés» (p.117).

On en apprend également sur les événements historiques, on sait que les lois de Nuremberg ont été appliquées aux Pays-Bas le vendredi 12 juin 1942 «ça y est, on est sur le point d’adopter de nouvelles mesures anti juives, semble-t-il : interdiction d'acheter chez les marchands de fruits et légumes, réquisition des bicyclettes, interdiction de prendre le tram, couvre-feu à 8 heures.» (p. 126).

Au fur et à mesure, Etty devient philosophe, en effet elle pense beaucoup au sens de la vie, à la mort «l'éventualité de la mort est intégrée à ma vie; regarder la mort en face et l'accepter comme partie intégrante de la vie, c'est élargir cette vie» (p.146). On remarque également que la jeune juive (27 ans à cette époque) reste humaine et subit malgré tout les coups nazis «cet après midi, court moment de désespoir et de chagrin» (p.180).

 

Le journal d'Etty Hillesum est donc reliée au thème de la littérature car son récit intime, de sa vie de tous les jours et des événements passés, est un texte littéraire d'une grande qualité. Pourtant elle ne montre aucune résistance particulière. Elle accepte l'extermination des juifs comme leur destin et comme un fait qui fait partie de leur vie.

 

Mme Berthod ne m'a nullement aidé ni fait l'article à ma place, elle m'a seulement dirigé pour faire un travail constructif et correct. Je suis très fier d'avoir lu un livre complexe et d'en avoir compris l'essentiel. Malheureusement, je n'ai pas réussi à finir le livre par manque de temps (manque d'une cinquantaine de pages).

 

Source: Une vie bouleversée, Etty Hillesum, Point

Dekker Mick 3°1

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