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La Rose et le Reseda

En cours de français avec Mme Bransiecq, nous avons étudié ce beau poème de Louis Aragon (Résistant et poète).

 

Voici l'analyse que nous avons faite en classe:

 

Dans ce poème, on trouve trois personnages: "celui qui croyait au ciel" (v.1), "celui qui n'y croyait pas" (v.2) et une "belle" (v.3).

On a l'impression que les deux personnages masculins cherchent à sauver une femme. Cette femme, désignée par "belle" (v.3) et "prisonnière" (v.4) est la France sous occupation nazie. C'est une allégorie de la France. L'auteur ne parle pas directement des idées qu'il cherche à exprimer mais il utilise une série de métaphores. Cela lui permet d'échapper à la censure.

 

Dans cette oeuvre, on retrouve le champ lexical de la guerre avec les mots "sang" (v.47), "prison" (v.33), "trépas" (v.42) et "combat" (v.24), pour évoquer la guerre que vit la France à cette époque.

 

Les deux vers qui reviennent le plus sont "celui qui croyait" et "celui qui n'y croyait pas". Ces deux vers font référence aux communistes (désignés par la rose) et aux catholiques (désignés par le Reseda). Ils étaient ennemis avant la guerre mais ils ont été obligés de s'allier pour faire face aux nazis.

L'auteur, lui-même communiste, cherche à nous faire comprendre que face à un problème très grave, il faut savoir passer outre ses différences pour le bien commun.

 

D'après le cours fait en classe avec Mme Bransiecq

Louis Aragon lisant « Le Musée Grévin » lors de l’anniversaire de la mort de Danièle Casanova.
Paris, salle Wagram, mai 1946.
© LAPI / Roger – Viollet

Source: https://www.reseau-canope.fr

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